Mâle tétras-lyre © PNV - Thierry Faivre
Le tétras lyre, espèce emblématique des Alpes, fait partie de la famille des galliformes. D'une taille équivalente à une poule, on le rencontre dans les Alpes à la lisière supérieure des arbres entre 1400 et 2300 m d'altitude. Son habitat typique comprend les landes à rhododendrons et les prairies mélangées à quelques résineux, ainsi que des forêts claires de mélèze et de pins.
Nom latin | Lyrurus tetrix (Linnaeus, 1758) |
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Ordre | Galliformes |
Nom commun | Tétras lyre |
Répartition | Alpes, Carpates, Nord de l’Europe, Sibérie |
Différences mâle - femelle | lLe mâle a plumage noir avec des reflets bleu tandis le dessous de l’aile et de la queue sont blanc. Sa queue se termine en forme de lyre. Au-dessus de l'œil, il possède un sourcil rouge, appelé caroncule qui est très développée au printemps. La femelle a un plumage brun-roux, barré de noir et une queue plus courte. |
Taille | 49 à 52 cm pour les coqs et 44 à 47 cm pour les poules |
Envergure | 65 – 80 cm |
Poids | 1,3 kg en moyenne pour les coqs et 0,9 à 1 kg pour les poules |
Mode d'alimentation | Il est majoritairement végétarien, se nourrissant de feuilles, de bourgeons, de graines et de fleurs et de fruits d'arbrisseaux. Il complète son alimentation en consommant des insectes et des araignées. |
Reproduction | Au printemps, les mâles paradent sur des espaces assez restreints appelés "places de chant" où ils se livrent à des combats plus ou moins fictifs dans le but d'éloigner les rivaux éventuels. La femelle s'occupe ensuite seule de l'incubation et de l’élevage des jeunes. On compte en moyenne 3, 4 poussins par nichées. |
Espérance de vie | 6 – 10 ans |
En hiver, le tétras lyre s'enfonce dans la neige pour éviter le froid nocturne. Il peut ainsi passer de longues périodes caché dans cet igloo s'il fait mauvais temps ; mais aussi de nuit.
L’hiver, les ressources alimentaires du tétras-lyre sont faibles et composées principalement d’aiguilles et de bourgeons. Face à ce faible apport énergétique en conditions hivernales, le tétras-lyre est contraint de s’économiser en limitant les dépenses énergétiques engendrées par les déplacements. Ceux-ci peuvent par exemple faire suite au passage d’un skieur ou d’un randonneur à proximité d’un igloo. Ajoutez à cela l’hormone du stress produite à l’occasion de ces perturbations, les oiseaux seront alors d’autant plus sensibles au parasitisme, au froid et à la prédation. Leur état physiologique ainsi dégradé risque de pénaliser la reproduction à venir et donc sur la dynamique des populations de manière générale.
En hiver, partageons la poudreuse, restez sur les itinéraires balisés.
Dans son igloo, le tétras-lyre laisse des crottiers, amas de crottes qui réapparaissent à la fonte des neiges. © PNV - Christophe Gotti